Contrefaçons & Saisies

Les douanes américaines confisquent en masse des chaussettes portant un faux label de matière première

Deux livraisons de chaussettes médicales contenant plus de 1.000 caisses ont été arrêtées en juillet par des douaniers américains. Les produits saisis, d'une valeur totale de plusieurs millions de dollars américains, portaient de façon erronée un label spécial coton Seal of Cotton.

Les agents de l'US Customs and Border Protection (CBP), qui ont intercepté bien plus de 1.000 caisses en deux livraisons décalées dans le temps, estiment leur valeur marchande à environ 3,6 millions de dollars américains (environ 3,6 millions d'euros). Les détails de la première livraison saisie ont été transmis à un service spécialisé qui a pu confirmer que le label de coton Seal of Cotton de Cotton Incorporated avait été apposé sans autorisation - la même chose a été constatée lors de la vérification de la deuxième livraison.

 

Les deux envois ont été expédiés par bateau de la Turquie via le port de Norfolk‑ Newport News dans l'État de Virginie (‑ ) à une adresse dans le comté de Loudoun, également en Virginie. Les livraisons contenaient respectivement environ 120.000 et 170.000 paires de chaussettes. Selon le CBP, il s'agissait apparemment de chaussettes spéciales pour diabétiques. Selon les experts, la valeur marchande des livraisons s'élève à environ 1,9 et 2,7 millions de dollars américains (‑ ).

 

"L'ampleur de cette livraison de chaussettes pour diabétiques contrefaites est alarmante. Tout type de fabrication de mauvaise qualité, en particulier pour ces chaussettes spéciales, met sérieusement en danger la santé et le bien-être de nos citoyens les plus vulnérables qui dépendent de ces produits", a déclaré Mark Laria, directeur du port de zone du CBP pour le port de zone de Norfolk-Newport News. Dans les deux cas, l'enquête se poursuit.

 

La licence de marque pour l’utilisation du label Seal of Cotton, qui promet qualité et fiabilité, doit être obtenue auprès de l'association Cotton Incorporated. Une fois la licence obtenue, le fabricant doit à nouveau faire approuver tout placement du label sur les produits et les emballages.
 

Source 
CBP

Article rédigé en coopération avec l'Anti-Piracy Analyst

Auteur

Sabine Carrell, International Communications Manager chez SCRIBOS

Des questions ?

Laissez-nous vous aider encore davantage !

Prenez rendez-vous avec notre expert en protection des marques, Christoph Stegemann, pour commencer à protéger votre marque et vos revenus. 

Envoyez un courriel ou appelez-le :

+49 152 083225 26

Captcha image